mercredi 18 mai 2011

A quoi sert une pratique du « non-faire » ?

• On pourrait dire « à quoi sert de cligner des yeux ou de bailler » ? « A quoi sert au cheval de faire tressauter ses muscles et sa peau » ?
Le vivant se manifeste ainsi quand c'est nécessaire, il s'exprime par le mouvement - mouvement qu'on voit, extériorisé ou qui n'est pas vu, mais senti parce qu'intérieur. Cette mobilité du vivant perd à être bridée et pourtant la vie en société implique ce contrôle au point que la polarisation de l'énergie dans certaines zones du corps devient excessive, entraînant des dysfonctionnements en chaîne d'ordre physiologique (sécrétion diverses perturbées), physique (crampes, postures compensatoires) et psychologiques (peurs, stress, besoins mal perçus) puisque tout se tient dans le vivant et que chaque niveau se répercute sur les autres.
Après une séance, la réharmonisation énergétique est perçue et, de séance en séance, elle tend à s'établir durablement malgré les contraintes habituelles de la vie sociale. Son vécu donne une impression qui s'apparente à un sommeil éveillé faisant disparaître les notions de temps et de lieu sans qu'il s'agisse de perte de conscience (comme dans le cas de la transe) et de ce fait il constitue par lui-même son propre but : réintégrer consciemment la part animale de notre nature humaine.
Lorsque la pratique est régulière, les effets durables se font sentir par étapes : d'abord la détente musculaire qui se répercute peu à peu dans le quotidien par la diminution des peurs, par un renforcement de la capacité à agir, par une régulation des besoins de nourriture, de sommeil.
On observe ensuite une optimisation des fonctionnements naturels. L'organisme devient plus réactif, mieux à même de rejeter ce qui ne lui convient pas et d'éviter la maladie. On peut dire que l'aptitude à être en bonne santé physique grandit en même temps que cela se répercute sur le mental.
Au fil des années enfin, des modifications importantes dans la statique s'opèrent entraînant la disparition de fonctionnements anciens néfastes ou permettant la stabilisation d'états jugés dégressifs.

Olivier HUMBERT

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